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UNIVERS

INTRODUCTION

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L'univers de ce GN est majoritairement inspiré de Gangs Of New York, le film de Martin Scorsese sorti en
2002. Nous vous conseillons de le visionner pour vous imprégner de l'ambiance et vous donner un aspect du contexte dans lequel nous allons vous faire jouer.

Cela sera notamment très important en ce qui concerne la criminalité et l'ambiance qui ne sont que peu
évoqués dans les pages qui vont suivre .

Ce GN est une fiction et n'est pas une reconstitution Historique. Nous ne désirons pas nous astreindre à
une rigueur historique qui contraindrait nos imaginaires. En revanche nous voyons plutôt l'Histoire
comme une source d'inspiration. Certains de ces contextes sont donc historiquement vrais, d'autres non.

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Bonne lecture !

(ça peut faire peur, mais en vrai vous verrez, ce n'est pas si long et vraiment important )

DANS QUEL UNIVERS SE SITUE LE JEU ?


Voici les contextes généraux qui donnent un aperçu des situations économiques, sociales, spirituelles,
idéologiques et communautaires du GN. Pensez ensuite à lire le contexte plus local dans l'onglet suivant.

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CONTEXTE ÉCONOMIQUE

C'est le début du capitalisme moderne. Les contemporain.e.s de cette période assistent à un bouleversement sans précédent dans la hiérarchie des pouvoirs économiques.

C'est la fin d'une ère et le début d'une nouvelle. C'est la naissance des premier.e.s millionnaires qui gagnent du terrain sur la multitude des petits patron.e.s industriel.le.s
qui se font racheter à tour de bras. New York est le navire amiral et l'exemple parfait de ce changement car faire de l'argent est inscrit dans son ADN depuis sa fondation.


Le commissionner's plan (cf. contexte local) marque le début d'une énorme spéculation immobilière et certain.e.s grand.e.s propriétaires deviennent immensément riches. Mais cette spéculation immobilière est loin
d'être la seule raison de l’essor économique de la ville.

Son développement est facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le canal Érié
relie désormais New York à son arrière-pays et aux Grands Lacs. Ce canal a accéléré la conquête de l'ouest et la folle ruée vers l'or. Il massifie également le commerce de peaux venu des terres du nord.

Les liaisons ferroviaires se multiplient et sur mer, les lignes transatlantiques relient New York à l'Europe par paquebots à un rythme effréné.

New York affirme sa vocation commerciale grâce à son port qui assure deux tiers des importations et un quart des exportations américaines.


Quant à elle, l'industrie New Yorkaise est en plein boom et se spécialise dans l'agroalimentaire (raffineries de
sucre, abattoirs, brasseries, tabac) et le textile (filatures, ateliers de confection). Elle est aussi un fleuron dans la
construction navale et l'imprimerie.


C'est maintenant certain, New York deviendra la ville industrielle la
plus importante des États-Unis .

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CONTEXTE SOCIAL

Sur le plan social, c'est une période très trouble. La révolution industrielle est un accélérateur d'inégalités sans précédant dans l'histoire de cette ville. La pauvreté et la criminalité atteignent des sommets. L'expansion du chemin
de fer et des manufactures, l'augmentation de l'immigration, la spéculation boursière galopante, les vols, la corruption et les fraudes en tout genre provoquent des booms économiques fréquemment suivis de krachs.
Les conséquences pour le travail sont désastreuses et la fin de la construction du canal de l'Érié a provoqué des licenciements massifs.


Dans cette instabilité permanente, on trouve souvent du travail payé à la journée, quand on en trouve. Les inégalités hommes/femmes sont également criantes. Malgré certaines exceptions, la société est clairement patriarcale et les femmes n'ont légalement que peu de pouvoir.

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Cette situation économique aggrave les tensions intercommunautaires. Les actes racistes sont monnaie courante et tous les jours des rixes éclatent pour un regard de travers. Chaque groupe ethnique accuse l'autre d'être responsable de la situation. Irlandai.se.s et Américain.e.s natif.ve.s sont les principaux groupes sociaux, mais New York est une ville cosmopolite et bien d'autres nationalités se retrouvent dans ces
altercations.

Cette situation bénéficie aux gangs qui sont installés dans chaque quartier. Ils épousent et encouragent cette division communautaire de la société new-yorkaise en recrutant bien souvent sur des critères d'origines. Ils embauchent parmi les plus modestes et proposent à leurs membres une place que la société leur refuse.

La criminalité reste un moyen de subsistance et certains quartiers sont totalement sous leurs contrôles.

Entrer dans un gang, c'est s'assurer un revenu et un statut social qui n'est pas accessible par voie légale. C'est aussi une famille ou des liens puissants d'affections et de loyautés qui se forgent dans la douleur et l'adversité.

Dans ce contexte la question sociale émerge et un rapport de classe s’installe. Les premiers syndicats naissent un peu partout dans le pays et avec eux leurs cortèges de révoltes réprimées violemment par les autorités. Elles ont des nombreuses origines : révoltes anti-loyer, manifestations pour la hausse des salaires, grèves pour améliorer les conditions de travail, etc. On assiste même à des rassemblements ou immigré.e.s et natif.ve.s luttent dans le même camp contre la police venue les réprimer.


Mais un bruit court, la guerre est proche. Les États du sud sont sur le point de faire sécession et le
président Lincoln n'est pas homme à plier sous la menace. La question de l'esclavage est sur le point de
faire basculer le pays dans une guerre civile et cette conscience de classe encore fragile risque fort de connaître

des heures sombres.

Les salarié.e.s du Nord commencent à se sentir investis par la cause de l'Union et se font les allié.e.s de leurs patron.ne.s.

Les questions nationales vont elles l'emporter sur les questions sociales ?
Et les chefs de gangs dans tout cela ? Ou se situeront leurs intérêts et leurs allégeances ?

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CONTEXTE POLITIQUE

Les États du Nord hébergent l'essentiel des abolitionnistes du pays et ont aboli l'esclavage, tout en organisant cependant son commerce. Ces États disposent d'une main-d’œuvre mobile, disponible et à bon marché. Les élites du Nord sont tournées vers un marché intérieur et favorisent une forme de Protectionnisme. Lincoln, en proposant des protections tarifaires et une Banque des États-Unis, représentait ainsi leurs intérêts. Le Sud est quant à lui libre-échangiste, orienté vers l'Europe pour ses exportations de matières premières (coton, textile).

Ils sont mus par un esprit de traditions européennes et de mentalités différentes de ceux du Nord. La grande majorité des Sudistes, issus pour la plupart du milieu rural, défendent leur terre et leur État contre les prétentions du Nord. Ils entendent bien garder leur modèle économique basé sur la main d’œuvre issue de l'esclavage.
Sur ces bouleversements économiques et sociaux, les partis traditionnels se déchirent. Par exemple au sein de parti démocrate, on trouve des anti et des pro-esclavagisme. C'est dans ce contexte que naît le parti républicain, fondamentalement abolitionniste. Et dans ses rangs le nouveau président élu, Abraham Lincoln.

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CONVICTIONS SPIRITUELLES

< Liste non-exhaustive tant il existe différant cultes>

Dans la New York de l'époque comme partout dans le monde, l'athéisme en est encore à ses balbutiements. En revanche, une écrasante majorité de la population croit en l’existence d'une force divine omnisciente et omnipotente.

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C'est sur les terres d'anciens cimetières indiens que débarquent, pillent et massacrent des croyant.e.s venus d’Europe.

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Les premières vagues d’immigration européennes sont à majorité protestante avec leurs lots de
spécificités (luthériens, calvinistes, etc.). Mais la deuxième moitié du XIX, voit arriver plein d’espérance, un nombre considérable de catholiques.


Sans pour autant déboucher sur un conflit religieux ouvert, cette différence de culte ne fait qu'exacerber l'esprit communautariste déjà très présent sur place. Dans une logique de conquête des esprits, chaque Religion tente de gagner en influence. Et toutes les pratiques sont bonnes à prendre, qu'elles soient morales ou non, car il s'agit encore ici d'un enjeu de pouvoir.

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Les autres cultes sont minoritaires, mais tout aussi présents dans la vie des habitant.e.s de la ville et chaque communauté voit ses propres rites ponctuer les journées de ses affilié.e.s.

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Mais le XIXe siècle est surtout l'âge d'or du spiritisme, des tables tournantes, pendules, oui-ja et autres cérémonies de communication avec un autre monde. La superstition est une composante trans-classe. Elle
peut trouver un écho dans des vies ennuyeuses de riches bourgeoises en manque de sensation forte,
comme dans l’espérance d'un pauvre bougre qui désespère de voir son sort s'améliorer. Condamnés par les grands cultes, ces cérémonies sont monnaie courante, qu'elles soient individuelles ou collectives.
C'est également aussi à cette période que se multiplient les cultes païens ou satanistes. Ils vénèrent, avec
toutes sortes de pratiques, les solstices ou les anciens anges déchus et leur chef incontesté, Satan. Des
hommes et des femmes peuvent se retrouver, en secret, dans des groupes fermés qui permettent de se
construire, en dehors des cadres traditionnels préétablis, leur propre organisation. La ville regorge de cercles de « sorcières » proposant aux femmes un espace libéré du patriarcat, ou de loges pratiquant des sacrifices humains permettant à des notables de s'accorder sur le cours de l'immobilier.

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Enfin, ce sont les débuts de la science moderne. Celle qui comprend, mais surtout celle qui commence
à donner des réponses aux grands mystères du monde. Ce sont les débuts de l'électricité, de la chimie... Le monde de la science est en pleine ébullition malgré la déconsidération des religions, les scientifiques sont fascinés par toutes ces cérémonies païennes. Pour les uns il s’agissait d’en prouver la supercherie, pour d’autres de prouver la véracité de certains phénomènes extraordinaires. Certain.ne.s, détracteur.rice.s du début furent convaincus du bien-fondé des "phénomènes spirites" par la suite. Mais la science est également un enjeu économique fort. Les innovations peuvent déboucher sur des profits colossaux pour qui en comprend les mécanismes. Mais elles peuvent également se révéler être des fiascos financiers considérables.

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Et dans tout ce maillage complexe de spiritualités, émerge péniblement à cette époque, une conscience
athée ne voyant dans toutes religions, qu'un carcan qui enferme les peuples dans un dogme de soumission
à l'ordre établi.

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Certaines spiritualités sont ouvertement pratiquées, d'autres secrètement, car illégales ou moralement rejetées. En fonction de son appartenance spirituelle, la population suit, plus ou moins, les mœurs édictées par les représentant.e.s de leurs cultes. Lorsqu'on appartient à une communauté, il est souvent de mauvais ton d'en bouder les traditions. Pour faire bonne figure et éviter le statut de pariât, certains
pratiquent une spiritualité en public et une tout autre en privé.

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CONTEXTE IDÉOLOGIQUE

<Liste non exhaustive tant il existe des idéologies>

Avec l'industrialisation, c'est une grande métamorphose des idéologies qui s’opère. La société européenne
majoritairement rurale était autrefois organisée et centrée autour de la famille et du travail familial.
Mais grâce ou à cause des machines, le travail des champs demande moins de mains-d’œuvre. À cette époque on assiste donc à un déplacement des populations vers les villes. Ces déplacements se font aussi de pays en pays. Les vagues de migrations vers de nouveaux horizons pour fuir une famine ou des régimes politiques se multiplient également.


Résultats, des milliers de personnes se retrouvent déracinées de leurs cultures d'origines, perdus dans la pauvreté.

C'est une période à la fois trouble idéologiquement parlant. Le corps ouvrier et la culture qui va
en émerger ne sont pas encore constitués. Ils en sont à leurs balbutiements. Quelques notions émergent :
socialisme, anarchisme... Mais elles restent très floues et ne sont pas connues par la plupart de la population. Cette dernière tente de se construire entre la fin d'une époque et le début d'une autre. La survie
au jour le jour restant la principale priorité.


Le monde de la haute société est en revanche en plein bouillonnement. Un monde nouveau s'ouvrant à lui.
Ce monde rempli d'opportunité. Il ne lui reste qu'à les saisir. Tout est bon pour devenir quelqu'un de plus gros et plus important que son voisin. C'est le règne de la compétition.

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Aux états unis :

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Les travaux des champs étant majoritairement effectués par des esclaves, la société ne se structure pas de la même façon. Mais avec son Histoire, les États-Unis sont vus dans le monde comme le lieu de tous les
possibles. Les terres de l'ouest riches et fertiles sont à conquérir. C'est le début de la construction d'un
mythe.

Celui de la réussite individuelle. Qu'on soit riche ou pauvre, l'avenir est possible. C'est d'autant plus vrai à
New York, la ville dont l'ADN a toujours été de faire de l'argent.

Mais ce modèle est-il voué à rester immuable ? Et est-il une réalité ou un mirage ?

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CONTEXTE COMMUNAUTAIRE

<Liste non exhaustive tant New York en une ville cosmopolite>

À cette époque, la population amérindienne a presque disparu de la côte est des États-Unis. Repoussée de
plus en plus vers l'ouest, son territoire rapetisse au profit des colon.e.s et de leurs descendants non sans effusion de sang et atrocités. Autrefois peuplée par la tribu des Manhattans, tous décimé.e.s par la guerre et les épidémies, New York n’accueille que quelques Amérindiens déracinés.

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La population noire est majoritairement composée d'esclaves et malgré de nombreuses révoltes, elle est
victime d'une politique nationale ouvertement raciste. Dans les états de l'ouest, on trouve quelques affranchis, mais ils sont très minoritaires. Des voix commencent à s'élever contre la traite, mais elles sont pour le moment elles aussi minoritaires. En effet la population non noire pouvait difficilement éprouver de la sympathie pour la population urbaine noire dont ils subissaient la concurrence dans les emplois de
débardeur.e.s, barbier.e.s, serveur.se.s et domestiques.

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Les Irlandai.se.s, majoritairement catholiques, constituent le plus gros des migrant.e.s européens aux États-
Unis. La cause principale de leur émigration est la grande famine en 1845 due à la maladie de la pomme

de terre. Les champs sont parasités par le mildiou. Ce légume est alors la denrée principale cultivée dans les champs irlandais. La production de pomme de terre chute de plus d'un tiers et c'est la plus grande pénurie alimentaire jamais connue en Irlande. Les propriétaires profitent de cette situation pour expulser de leurs terres des milliers de familles désormais incapables de payer leurs fermages. Pour échapper à la famine et au chômage, les Irlandai.se.s chercheront à partir vers le Nouveau Monde. Les travailleur.se.s irlandai.se.s de New York, immigré.e.s récents, pauvres, étaient méprisé.e.s par les natif.ve.s américain.e.s. Le mythe de la ruée
vers l'or fait miroiter une prospérité future, et l'American Dream consolide l'espoir d'une vie meilleure et d'un nouveau départ. Enfin de multiples promesses comme celle de l'obtention par les immigrant.e.s de grandes parcelles de terres fertiles en cadeaux de bienvenue alimentent le désir des irlandai.se.s qui sont, dans leur majorité, des agriculteur.rice.s.

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Pendant le XIXe siècle, on remarque aux États-Unis une vague d'immigration chinoise. Le pouvoir des
Qing (dynastie impériale qui régnait sur la Chine) s'affaiblit et la prospérité diminue. La première guerre
de l'opium en Chine est la première manifestation du déclin de l'Empire de Chine, incapable de résister à l'Occident qui multiplie les ingérences sur son sol. Ce déclin entraîne la Chine dans une longue période d'instabilité, suivie par la chute du système impérial. Cela a des conséquences financières comme l'inflation, les impôts qui doublent et des conséquences sociales : les paysan.ne.s s'endettent de plus en plus auprès des propriétaires tandis qu'à la ville les artisan.ne.s sont touché.e.s par le chômage et meurent parfois
même de faim. C'est dans ce contexte économique et social difficile que certain.e.s chinoi.se.s choisissent de
partir vers les États-Unis, à New York.

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Au XIX siècle, une vague d'antisémitisme touche l'Europe (en particulier l'Allemagne, l'Autriche et la
Russie). C'est à ce moment-là que l'immigration juive fut la plus importante. En Russie, on constate la
mise en place d'un antisémitisme gouvernemental : une législation spécifique pour les juif.ve.s de Russie est installée. Des lois discriminatoires se mettent peu à peu en place et les pogroms se multiplient.
Généralement très pauvres, ces juif.ve.s d'Europe de l'Est ont des États-Unis une image très forte, celle d'un pays où on peut s'enrichir du jour au lendemain, où on est moins sous la coupe des autorités et surtout
celle du pays où l'on peut échapper aux discriminations et aux persécutions.


L'Italie connaît quant à elle une crise historique. L’unification italienne brise le système féodal : depuis le Moyen Âge et particulièrement dans le sud, les terres étaient la propriété des seigneur.e.s, des organisations religieuses ou de la royauté. Avec la chute de ce système politique, la situation des paysan.ne.s ne s'améliore pas : la redistribution des terres maintient les petit.e.s agriculteur.rice.s dans la pauvreté. Beaucoup ne
disposent que de toutes petites parcelles et ne peuvent vivre de leur production. L’Italie est aussi confrontée à de multiples crises économiques dues à trois facteurs : agricole, immobilière et bancaire. Elle
ne produit pas suffisamment de denrées alimentaires pour nourrir sa population. Ces événements engendrent une vague d'émigration. Les Italien.ne.s quittent leur pays d’origine en espérant une vie meilleure
ailleurs : il s’agit pour eux.elles d’échapper à la misère. Les États-Unis ont l'image de l'endroit qui pourrait leur offrir des conditions de vie moins mauvaises et des perspectives économiques meilleures.


Dans la New York de l'époque, ceux et celles qui s'autoproclament « natif.ve.s américains » sont généralement les descendants des premier.e.s colon.e.s de la ville. Majoritairement d'origine hollandaise et présents depuis
plusieurs générations, ils et elles ont pu accéder à un statut social privilégié par rapport aux nouveaux.elles arrivant.e.s qui ne débarquent souvent qu'avec une simple valise (même si certain.e.s ont tout de même des situations peu enviables). Installé.e.s depuis leurs naissances, ils.elles ne sont pas tou.te.s du même avis. Pour des convictions ou des intérêts divergeant, ils.elles peuvent s'affronter ouvertement. Et chacun.une cherche à faire gonfler les rangs de ses partisan.e.s qui les rejoindront par conviction, nécessité ou choix, afin de peser dans un rapport de force. Certains « natif.ve.s » vont pousser des individu.e.s à embrasser ce qu'ils considèrent comme être la « culture américaine » quitte à renier leurs cultures d'origine. D'autres vont promouvoir le multiculturalisme des nouveaux.elles arrivant.e.s, voyant en eux.elles un contingent de soutiens importants.

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